Le chiffre d’affaires 2021/2022 de Poujoulat en hausse de 23%

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Le chiffre d'affaires 2021/2022 de Poujoulat en hausse de 23%

Le groupe Poujoulat, spécialiste des cheminées et du bois énergie, enregistre un chiffre d’affaires de 302 M€ pour l’exercice 2021/2022 (du 1er avril 2021 au 31 mars 2022), contre 245 M€ pour l’exercice 2020/2021, soit une progression de 23 %. La branche d’activité « Conduits de cheminée  et cheminées industrielles » a généré 197 M€ sur 2021/2022, contre 163 M€ en 2020/2021 ; tandis que l’autre branche « Bois-énergie » a généré 105 M€ sur 2021/2022, contre 82 M€ en 2020/2021. La rentabilité progresse et atteint près de 5 % du chiffre d’affaires, conformément aux objectifs. Le groupe retrouve ses niveaux historiques après plusieurs années de moindre rentabilité. « Les résultats enregistrés lors de notre précédent exercice témoignent d’une croissance d’activité européenne inédite depuis 10 ans. Ils confirment que notre offre de produits et de services répond aux attentes des consommateurs qui souhaitent maîtriser leur facture énergétique. Nos conduits de fumée, nos cheminées industrielles et nos combustibles bois optimisent les performances des appareils de chauffage. Grâce à notre solidité ­ financière et notre capacité d’investissement, nous sommes armés pour relever les nouveaux challenges qui nous attendent », commente Frédéric Coirier, PDG du groupe Poujoulat.

Les ambitions de Poujoulat pour l’exercice suivant

Pour l’exercice 2022/2023, le groupe Poujoulat table sur une nouvelle croissance à deux chiffres de son chiffre d’affaires, malgré les incertitudes économiques liées produites par les crises géopolitique et sanitaire. Le début de l’exercice reste en effet marquée par de fortes tensions sur les approvisionnements et de fortes hausses des prix des matières et des intrants. Les prix des métaux ont doublé depuis 18 mois. De fortes hausses ont aussi impacté les composants et les emballages. En conséquence, le groupe a procédé à des adaptations tarifaires nécessaires pour assurer les approvisionnements et couvrir les surcoûts. L’impact direct de la crise en Ukraine reste limité pour les marchés du groupe mais il génère des tensions supplémentaires sur les approvisionnements et le coût du gaz et de l’électricité.
À noter également le ralentissement prévisible de la construction neuve qui risque de pâtir à terme de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt. « Le groupe s’adapte mais reste vigilant au contexte économique toujours incertain : inflation, tensions d’approvisionnement, hausse des taux d’intérêt, etc. Il dispose d’atouts et de fortes capacités de croissance pour accompagner ses marchés. Notre objectif, pour l’exercice en cours, est une progression de notre chiffre d’affaires d’environ 25 %, avec un résultat net proche de 5 % », déclare Frédéric Coirier.